Le jeune auteur de 24 ans Jérémie Guez saura faire parler de lui dans les mois à venir. Pas seulement parce qu’il a un joli minois. C’est réducteur ! Mais surtout parce qu’il a du talent. Après « Paris la nuit », va paraître, le 13 mars 2013 aux éditions J’ai Lu, « Balancé dans les cordes ». Second volet d’une trilogie qui met en exergue Paris et sa banlieue.
La Ruche Média s’intéresse à ces auteurs précoces qui font l’objet d’adaptation cinématographique. Jérémie Guez s'est formé à l'écriture de scénario pour La Petite Reine (Société de Thomas Langman). Et Sombrero productions et Fulldawa Films viennent de se porter acquéreurs de ses deux premiers romans pour des adaptations cinéma.
Alors, faisons connaissance avec Jérémie Guez ! C’est parti :
Pour l'image. Gamin, j'étais fasciné par la représentation de la boxe au cinéma ; des films comme The Set-Up de Robert Wise, le côté loser sublime du combattant, j'ai toujours trouvé ça très fort.
Je pense que c'est un terrain propice pour le roman noir ; ca fait même partie de son ADN. Le genre littéraire que j'aimais était urbain alors traiter de la ville, c'est vite devenu une évidence.
Non, je ne crois pas. A moins qu'on pousse l'adaptation du scénario jusqu'au bout et qu'on réalise le film. Même s'il peut y avoir des similitudes, et c'est le cas pour le "genre" littéraire, le scénario reste un exercice très technique, très codifié, par rapport à l'écriture de romans.
Très simplement. Ce sont les premiers à s'être intéressés à mon travail, à y voir un potentiel cinématographique. Ils m'ont mis le pied à l'étrier et je leur en suis reconnaissant.
Bien sûr, c'est un objectif. Je garde en tête des modèles comme Samuel Fuller. Il n'avait aucun moyen de faire du cinéma. Alors il a commencé à écrire des pulps... la suite tout le monde la connaît. Bon le type était génial mais son parcours c'est la démerde et le travail. Je crois beaucoup à ça.
Le troisième est différent, je crois. C'est une histoire de détective privé. J'aime beaucoup les films de privés des années 70, The Long Goodbye d'Altman, Night Moves de Penn, il y a une violence extrême mais latente, feutrée, un côté blues. J'ai essayé, modestement, de m'en inspirer.
YJ