Le jeune auteur, scénariste, acteur et fils de Mr Bedos révèle une torride et douloureuse liaison entretenue avec Valérie Treirweiler durant 17 mois. "J'en parle ici mais je n'en parlerai plus nulle part" lance Nicolas Bedos. Un livre "Les Serments Déchirés" (Flammarion) écrit "dans le plus grands secret" qui fera date en cette rentrée littéraire qui n'en finit plus.
Exit le pavé "Zemmourien" qui a la fâcheuse tendance de rendre chèvre toutes les rédactions depuis 15 jours. Ici, il s'agit d'amour. La suite d'une histoire d'amour célèbre à la vengeance acerbe. Une histoire d'amour signée "Merci pour ce moment." Nicolas Bedos nous parle avec émotion, presque la larme à l'œil... de Madame T. "Je n'ai pas compris cette vengeance pour un homme qu'elle n'aimait plus. J'en ai été témoin au quotidien" avouait-il sur le plateau de Sublet.
On écoute le déroulé... On peine à y croire... "Nous passons des insultes aux tendres griffures dans le dos"...
Un silence se fait entendre. Le public, saisi, attend impatient la fin du récit. L'animatrice lit des extraits du futur "livre/choc". On peut reconnaître la plume du dramaturge. Les mots semblent choisis avec une minutie à faire pâlir : "fragile et sensuelle comme une aristocrate sur le chemin de la guillotine"... Nicolas Ray rejoint le duo pour une chronique explicative du projet. Puis, l'arrivée de "Bande de filles" et de Ludivine Sagnier permet de tourner une page presque gênante. De concentrer l'attention sur autre chose. Il faut passer à autre chose comme pour mieux digérer en silence, chacun dans son coin, cette énième révélation autour de la vie du Président de la République.
Mais... cette fois, l'incroyable révélation est fausse. Un canular. Un amusement qui ne sera peut-être pas du goût de tous mais qui fera parler encore et encore. Et qui permet à l'émission de réunir 1.003.000 téléspectateurs et 9,1 % de part de marché. Plus 200 000 en une semaine.
Une mise au point, la volonté d' "ajouter à la vérité" selon Nicolas Bedos, avant d'annoncer en fin de programme :
"C'était ma façon à moi de répondre à la «peopolisation» de la vie politique qu'on nous inflige ce mélange de glauque et d'intime, cette bouillabaisse . Tout cette histoire est bidon pour une raison profonde : c'est pas du tout mon genre physiquement."
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Yasmina Jaafar