64 %, c’est sans doute moins qu’il ne l’espérait. Cela n’en est pas moins une majorité particulièrement confortable.
Elle peut être tentée de le croire, mais elle a tout à redouter d’un Sarkozy en campagne.
Tout est relatif. La participation a été supérieure à celle de 2004, quand Sarkozy a été élu président de l’UMP pour la première fois.
Sans doute, même s’il a confié l’organisation de la primaire au premier lieutenant de Bruno Le Maire.
Il n’a pas le choix. Sans renouvellement des têtes, il fournirait à François Hollande un atout redoutable.
Ce sera très difficile. Même si Sarkozy est revenu après avoir été ostracisé entre 1995 et 2002, Copé n’a pas le même talent que son modèle.
Ce n’est qu’une demie surprise. Elle prouve que Sarkozy n’est pas seulement détesté par la gauche, mais aussi par une partie de son propre camp.
Sans prétendre que “c’était mieux avant”, force est de constater que les protagonistes actuels n’ont pas le même talent que leurs prédécesseurs.
Madame Le Pen a de bonnes chances d’être présente au second tour de la présidentielle de 2017. Elle peut même gagner l’Elysée si la droite commet l’erreur mortelle de multiplier les candidatures. Face à n’importe quel concurrent de droite, Marine Le Pen n’a aucune chance. Elle en aurait une mince si elle devait affronter un candidat de gauche et, singulièrement François Hollande, le locataire de l’Elysée le plus impopulaire de la Ve République.
Yasmina Jaafar