par Yasmina Jaafar
Adolf Hitler meurt suicidé et brûlé le 30 avril dans son bunker et enterré à la va-vite dans les jardins de la Chancellerie, à Berlin. Enfin... sur la base des informations que nous parvenons à obtenir. C'est sans compter sur l'humour "étrange" de Staline qui indique l'air de rien à Churchill en pleine conférence de Yalta que... peut être... il serait parti, sauvé, on ne sait comment et qu'il vivrait encore...
Toute les puissances mondiales s'évertuent durant des années à le trouver permettant ainsi la naissance de rumeurs fantaisistes et absurdes. Le fantôme du Führer plane. L'origine du mal qui oblige à une conscience en pleine période de terreur. Et fait exprès : Oskar Gröning, le "comptable d'Auschwitz", est mort hier.
Le film de Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina montrent une enquête type cold case. L'écriture narrative se différencie allégrement des documentaires sur le même sujet déjà existants. Après deux ans de persévérance et d'obstination face à la frilosité des autorités Russes, ils finissent par avoir accès aux vestiges hilteriens, mal conservés, sans aucune précaution d'usage : un morceau de crâne et quelques dents. En effet, pourquoi accorder le moindre respect aux restes du dictateur ? Les russes n'y tiennent pas selon Jean-Christophe Brisard. Une boite à disquettes et un vieux boitier à cigares suffiront.
France 2 et Ego productions reviennent donc sur la mort d'Hitler. Un mystère qui doit être levé aux yeux du médecin légiste et anthropologue Philippe Charlier. Nous sommes au plus près des recherches et examens du Doc. Minutes après minutes, nous suivons les péripéties d'un homme en butte à une administration russes trop habituée à se taire. Une culture du silence frustrante.
A force de patience, le scientifique est clair : le Führer est bien mort ! Mais tous ces restes sont-ils bien à lui ? Réponse le 20 mars.
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