Very bad trip 3 est et restera une marque ! Le troisième et dernier volet de la saga déjantée sort aujourd'hui sur les écrans français. Le réalisateur Tod Philipps embarque Bradley Cooper (LA belle gueule du moment) et Ed Helms dans une virée rocambolesque. Les compères sont chargés de ramener fissa LE chinois Chow et les lingots d'or dérobés dans le second épisode... Leur pote, Doug, ne sera pas exécuté par le méchant mais excellent John Goodman si l'exercice est accompli en temps et en heure. C'est le début d'une promenade musclée qui va durée 48 heures.
Tod Philipps est conscient qu'un énième Very bad trip doit reposer sur autre chose que la mémorable gueule de bois... Le cinéaste s'attache ici à développer la psychologie des personnages et à cibler les liens qui unissent ces quatres hommes. Une amitié à toutes épreuves qui supporte des choix ... comment dire... Maladroits ? Non ! De merde ! Disons-le.
C'est justement ces choix qui pousseront nos acolytes allergiques à la menthe à l'eau... vers des péripéties plus dingues les unes que les autres.
La norme fait rarement marrer ! La folie, elle, semble être un terrain de jeu magistral. Rappelons-nous de Stu, le dentiste tatoué et édenté, du bébé dans le placard, d'un Mike Tyson azimuté, du singe rock vêtu d'une veste en jean, du tigre dans la salle de bain, des filles jonchées sur le sol d'une chambre 4 étoiles du Cezar Palace à Vegas... Et surtout, du générique de fin blindé de photos compromettantes du premier épisode !!! Hilarant.
Bref autant de moments et de gags gravés dans le marbre.
La comédie a réussi l'exploit d' être non seulement novatrice mais fraiche et acidulée. Un phénomène mondial grâce auquel on oublie avec plaisir les bêtises mièvres qui suintent dans les films de Judd Apatow...
Les fans se rueront dans les salles pour le numéro III et ils ne seront pas déçus. Même si ce nouvel essai semble moins festif que les précédents (exit les lendemains avinés qui dèchantent), c'est un émouvant point final à une fable qui a su remuer les esprits.
Bye les gars. Vous allez nous manquer !
YJ