AU FOND DU COULOIR... À DROITE.
Après le non-événement de la démission de Benoît Hamon de son mouvement mort-né Génération, la démission fracassante, retentissante, médiatique, de Laurent Wauquiez, est enfin advenue, une démission que tout le monde attendait, espérait, au premier rang desquels, bien sûr, ses « amis » et fidèles « compagnons » du PR.
Geste gaullien, s’il en fut. Pas de « Fillonnade » en tout cas et c’est heureux. Car il y a nécessité de faire cesser l’hémorragie, le siphonnage, le passage des plus fidèles lieutenants dans le camp des armées ennemies, celle du Rassemblement National comme celle du Général Édouard Philippe, et du Maréchal Macron, tous deux grands manœuvriers devant l’Éternel.
Mais si Shakespeare constatait « qu’il y a quelque chose de pourri au Royaume de Danemark », force est de constater qu’il y a - là – quelque chose de très-très « normal » au Royaume des Républicains. Le chef a failli, le chef doit donc se faire hara-kiri, à l’ancienne, ( comme autrefois, Lionel Jospin : « Je quitte la politique ! ») ou, si son code de l’honneur est plus mesuré, plus prudent, il doit se retirer – sur ses terres – queue basse – honteux - sous les sifflets, lazzis et autres quolibets ouh-ouh, pour ne plus jamais ré-apparaître - ce qui, en France, n’est toutefois jamais gagné, tant la politique est une rente, un métier, et tant, les résurrections, ont été fréquentes par le passé.
« J’assume mes responsabilités », a finalement, déclaré Laurent Wauquiez, ce dimanche, sur TF1, après une semaine de suspens, tractations, consultations (« Allô, Docteur, je me sens très mal ». « Repos, Général Wauquiez, je vous retire vos galons et je vous arrête ! »), donnant, pour une fois, un sens à cette phrase-antienne « assumer ses responsabilités », ordinairement utilisée par la classe politique comme une cheville syntaxique, une formule incantatoire-magique et conclusive de tout et de n’importe quoi. Le couteau suisse de la rhétorique politique française.
« J’assume mes responsabilités » ! Soit, en théorie, rien de plus normal, non ? Et chacun d’attendre désormais, avec impatience, la suite du feuilleton, la démission du Général en chef, Jean-Luc Mélenchon, coupable et responsable d’avoir emmené ses vaillantes troupes... dans le mur. Un désastre électoral même ! Mais lui a entonné le chant de la carpe, il est aux abonnés absents de la responsabilité. « Manon, ma non ! Ce ne sont pas « mes gens » les coupables-responsables, ce sont les Français, « ces veaux », qui n’ont rien compris ! »
Une question toutefois, avant d’enterrer définitivement Laurent Wauquiez : Comment peut-on être aussi diplômé, et donc, en théorie du moins, aussi intelligent, avoir, de plus, la réputation d’être un fin stratège et s’être laissé enfumé, aveuglé, comme un « bleu » ? Comment ne pas avoir vu se mettre en place les pièces d’un échiquier politique qui, du moins pour les spectateurs avertis d’un tel jeu, étaient évidemment un piège, un étau, dont les mâchoires à broyer les Républicains étaient le Rassemblement National et la REM ? Emmanuel Macron avait tranquillement siphonné la gauche au premier tour des Présidentielles, il l’avait mise quasiment en miettes ; et il avait commencé, avec succès, le siphonnage de la droite au deuxième tour de cette même élection, une droite déjà en décomposition grâce aux Généraux Juppé et Bayrou, grâce à la ligne Buisson qui avait pourtant valu un échec à Nicolas Sarkozy ; et il paraissait logique qu’Emmanuel Macron achève son jeu, jusqu’à l’échec et mat !
Comment Wauquiez et ses lieutenants stratèges n’ont-ils pas vu la REM fondre vaillamment sur le Pont d’Arcole-Versailles, avec à sa tête non plus l’oiseau mais l’aigle ?
Monsieur Wauquier, comment également avoir fait cette double faute politique ? 1- avoir choisi une tête de liste falote et inexpérimentée et 2- avoir repris les axes de campagne de Marine Le Pen ? Le premier n’avait pas la « gnake » de Jordan Bardella et ne pouvait porter de façon crédible la grande majorité de ces thèmes. A l’évidence, les électeurs de la droite dite « dure » préféreraient l’original(e) au Copié-collé.
Enfin, il faut aussi revenir sur les éléments classiques de « la machine à perdre » dont la droite et la gauche ont en France le secret. Beaucoup en effet étaient en embuscade depuis longtemps ( Valérie Pécresse, Jean-François Copé et consorts, lui savonnaient la planche depuis le début), d’autres étaient les « infiltrés » de la REM, et l’autoritarisme de Wauquiez ne valait pas autorité, créant un climat délétère dans un appareil déjà bien abîmé et affaibli par les désertions vers le MN et la REM. N’est pas Sarko qui veut, encore moins De Gaulle.
L’agrégé de lettres, Laurent Wauquiez, connaît bien sûr la célèbre comptine-farce « Pince-mi et Pince-moi sont dans un bateau. Pince-mi, tombe à l’eau, qui reste-t-il ? Évidemment « Pince-moi ! »
Alors, Laurent est à l’eau, Emmanuel (dont le prénom signifie « Dieu est avec nous ») reste sur le bateau, prêt à pincer à nouveau. Mais pour qui « en pincera-t-il » désormais ? Attention Jadot ! Maintenant que le travail de décomposition-mise à mort de la gauche et de la droite est achevé, les Verts risquent bien d’être la prochaine proie.
A signaler qu’une version italienne existe sous la forme « donne-mi et donne-moi une claque sont dans un bateau. Donne-mi une claque tombe à l’eau. Qui reste-t-il ? Donne-moi une claque ». Une claque électorale, à n’en pas douter.
Comme Louane, dans la famille Béliers, Laurent Wauquiez pourra désormais chanter : "Mes chers compagnons je pars, je vous aime, mais je pars, vous n’aurez plus d’emmerdes ce soir. Je ne m’enfuis pas, je vole, comprenez bien je vole, sans fumée, sans alcool, je vole, je vole"...
RETOUR SUR UNE ÉLECTION EUROPÉENNE À SURPRISE...
« La France est à droite », « les Français votent à droite ». Certes, ce n’est pas nouveau. Reste toutefois à savoir ce qu’on met désormais sous le vocable « à droite ». En effet, il fut un temps ou « droite » et « gauche » avaient – pour le plus grand nombre - un sens, un temps où chaque camp était clairement identifié par les spectateurs (électeurs) de cette partie de balle au prisonnier. Et à chaque élection, « la balle revenait invariablement au centre », cette troisième voie, celle de la modération (sous « Modem », il y a « modération ») c’est-à-dire que les candidats parvenaient à se faire élire grâce au complément des voix du Centre, centre gauche, (MRG) ou centre droit (radicaux valoisiens). Un coup, le centre se déportait sur le candidat de gauche à la « Force tranquille » ou bien à l’air « normal » (par exemple sur François Mitterrand en 1988 et sur François Hollande en 2012), un centre effrayé par les grandes dents du loup prédateur (Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy), un coup le Centre se déportait sur un candidat de la droite modérée et respectable, Valéry Giscard d’Estaing ou Alain Juppé.
Mais déjà en 1981, chez des électeurs avertis, la frontière entre droite et gauche n’apparaissait plus comme pertinente. Ainsi, les gauchistes éclairés appelaient, paradoxalement, en 1981, à voter... François Mitterrand, mais uniquement pour en finir une bonne fois pour toutes avec le mythe d’un François Mitterrand homme de gauche et qu’éclate au grand jour que le Parti Socialiste n’était qu’un petit parti réformiste, social-démocrate, une imposture. De fait, le passé de Mitterrand, son histoire personnelle, son rapport au monde et aux hommes, n’incitaient pas, spontanément, à classer le candidat parmi les grandes figures de la gauche.
On vit d’ailleurs, deux ans après le début de son mandat (« Tiens, deux ans, Monsieur Macron » ?) que l’homme opéra un virage à 180° en remplaçant le vieux socialo Pierre Mauroy par un jeune loup aux dents longues, Laurent Fabius. CQFD.
Il fut un temps également – dans les années 70 – où le Front National et son chef historique - et parfois hystérique - Jean-Marie Le Pen, étaient clairement identifiés à l’extrême droite, sans aucune ambiguïté pour personne. Le diable, qui n’avait pas véritablement d’illusion pour sa capacité à accéder au pouvoir, sortait régulièrement de sa boîte pour (se) manifester, troubler le ronron gauche-droite « UMPS », lancer des anathèmes ou tenir des propos scandaleux, outranciers. Par un phénomène de yoyo, il montait ostensiblement dans les sondages, élection après élection, puis redescendait quelque peu mais en veillant toujours à consolider son assise, en ciblant, qui, les paysans, qui, les ouvriers, qui, les intellectuels, qui, les employés... Chaque prise de parole était pensée sur le mode du marketing et de la publicité. Tout d’abord en suivant le vieux principe de la marque, non leader, mais challenger, selon lequel pour progresser en notoriété il faut tenir des propos contestables car « pour être constaté il faut être contesté ». Du buzz avant tout. Et peu importe l’image. Puis en adaptant le discours et en le truffant de citations choisies en fonction de ses cibles (pour les paysans des dictons manifestant du bon sens populaire, pour les classes supérieures, des citations latines, des imparfaits du subjonctif et des références littéraires, pour les autres des emprunts à des grandes figures tutélaires de l’Histoire de France, Jeanne d’Arc notamment).
Sa fille, Marine, qui lui avait emboîté le pas (« Bon sang ne saurait mentir ! ») comprit toutefois - au début des années 2000 - qu’il fallait, d’urgence, si l’on voulait arriver aux affaires – et elle, le souhaitait ardemment - dédiaboliser le Front, passer du parti au mouvement, ouvrir grand les bras aux catégories socio-professionnelles orphelines, laissées sur le bord du chemin par un Parti Communiste moribond et par un Parti Socialiste bobo. Un attrape-tout, un attrape-gogo. La route fut certes longue et elle nécessita aussi des renoncements, des reniements, des abandons (la sortie de l’euro, l’abandon du Frexit), des trahisons et des exclusions (Florian Philippot), voire « le meurtre du père » ; mais sa stratégie paya car – à l’heure d’Orban, d’Erdogan, de Poutine, de Trump, de Salvini, de Bolsonaro, à l’heure de la fascination des jeunes générations pour les hommes à poigne (cf la poigne de Trump !) – mais aussi des femmes qui en ont ! - elle apparut finalement et bizarrement comme plutôt « modérée », comme devenue fréquentable, acceptable, présentable, présidentiable.
Il fallait en effet gagner sur les deux plans, être « une main de fer dans un gant de velours », mais surtout savoir, à l’occasion, faire « patte de velours » et se plier – ostensiblement - aux institutions démocratiques. Finies les violences verbales, les sorties de route peu rémunératrices en termes de voix. Elle abandonna le rôle à Jean-Luc Mélenchon, dont on comprend aujourd’hui l’erreur stratégique : Comment, en effet, dans un pays démocratique - et dès lors qu’on aspire aux plus hautes fonctions de l’État - appeler ses « gens » à l’insoumission », à ne pas se soumettre à la loi ? Le ridicule de certaines séquences montrant Jean-Luc Mélenchon éructant et tentant d’enfoncer les portes contribua sans doute à le tuer. Curieux suicide pour le tribun le plus redoutable qu’on croyait être aussi fin stratège.
Mais surtout Marine Le Pen se fit porteuse des revendications d’une partie du « peuple » français et d’Europe : la lutte contre l’immigration, contre les travailleurs étrangers, contre les soi-disants diktats de Bruxelles.
Ainsi donc le Rassemblement National sort en « pole position » pour cette élection européenne de 2019. Mais pour quelle course à venir cette élection peut-elle apparaître comme un tour de chauffe ? Sans doute aucune car il n’y a pas, ici, contrairement aux élections à caractère national, de deuxième tour. L’élection européenne est une élection à un tour, et les Français ont prouvé par le passé leur intérêt et leur goût pour le jeu électoral du chamboule-tout, pour le pouvoir de dégagisme que leur donne, une fois de temps en temps, leur bulletin de vote. Et alors attention aux fautes de carres ! On est vite dans les décors. N’est-ce pas Messieurs Hollande, Wauquier, Hamon... ? Le dévissage est toujours possible et brutal. Sans parler des éventuelles affaires, comme le désormais célèbre « Pénélope-Gate ». Et donc, même si Emmanuel Macron acceptait d’entendre l’appel de Marine et de dissoudre l’Assemblée Nationale, une hypothèse hautement baroque, rien aujourd’hui ne pourrait garantir au Mouvement National de tirer son épingle du jeu. Le Français est joueur.
Peut-on donc considérer que cette élection, qui a été dénaturée par la plupart des candidats, à l’exception de Yannick Jadot qui, lui, a joué à fond la carte de l’Europe, est pleine d’enseignements pour les élections à venir, municipales, régionales et présidentielles, que cela constitue un signal, un signal d’alarme pour la classe politique et que attention, tous aux abris (ou aux urnes !) revoilà le grand méchant loup Le Pen ? Certainement pas. Ce qui est sûr désormais, c’est que rien n’est sûr.
Mais enfin, oui-da, sur le papier, pour cette élection, Jordan Bardella a gagné le match. Et la prise de risque de Marine Le Pen – bombarder ainsi en tête de liste un jeune inconnu de vingt-trois ans, quand même, hallucinant, non ? – a payé, cinq-cent mille électeurs en plus, par comparaison à la dernière consultation européenne. Mais peut-être est-ce une victoire à la Pyrrhus, car compte tenu des « épreuves » traversées depuis neuf mois par la majorité présidentielle – la réforme à la hussarde de la SNCF, les Gilets Jaunes - compte tenu également d’une tête de liste peu audible et au charisme proche de zéro – Nathalie Loiseau - on peut sans doute considérer que c’est un exploit d’avoir pu/su préserver son socle électoral initial du premier tour de la présidentielle de 2017. Certes ce n’est pas une victoire, mais en bon joueur d’échecs, ce n’est pas non plus une défaite.
On le sait, en France, depuis quelques décennies, et le développement des réseaux sociaux n’a fait qu’accentuer le phénomène, au bout de deux ans, tous les Présidents - et a fortiori, tous les Premiers Ministres - sont électoralement « cramés » dans l’opinion publique. Et dans des temps de crise économique, sociale, politique, morale, dans des temps de « dégagisme » tous azimuts, les soutiens s’effondrent, les amis vous quittent quand ils ne vous plantent pas un couteau dans le dos (cf l’épisode des « Frondeurs » dans le quinquennat Hollande). On pouvait s’attendre, là, à la « cata ». Mais non, rien de tel ne s’est produit, rien d’irrémédiable en tout cas. Et le jeu reste ouvert. Et on a vu – par le passé - des redressements spectaculaires (Chirac au fond du trou en 94 et qui gagne en 95 !). Car dans les élections nationales futures, avec un taux de participation nécessairement plus élevé compte tenu des enjeux, la messe n’est pas dite pour le Rassemblement National. Attention donc à ne pas triompher. D’autant que la position de leader comporte certaines obligations. Et dans cette ère de grand n’importe quoi, de faillite des idéologies traditionnelles, de traversée des frontières en terme de programmes politiques, d’emprunts, de pillages et de captations d’héritages, de porosité des appareils et de grand débauchage-marchandage (des députés de la France Insoumise - la gauche radicale, quand même !- passent chez le Rassemblement National, un mouvement d’extrême droite), « on ne sait pas ce qui se passe et c’est ça qui se passe » pour reprendre la phrase du philosophe espagnol Ortega y Gasset.
« Je joue avec qui je veux ! » : un vieux « truc » de vieux renard de la politique.
Habilement, Macron a désigné cette fois-ci son adversaire, Marine Le Pen. Le bénéfice d’une telle légitimation c’est qu’il balaie d’un revers de main les autres têtes de listes (pas de son niveau !), il les éclipse - mais « en même temps » il crie au loup, en tentant de la re-diaboliser et en agitant à nouveau le chiffon noir de la mort de la démocratie. On n’est pas à un paradoxe près quand on veut viser loin, en l’occurrence la Présidentielle de 2021. Au fond, peu importe que la liste de Marine Le Pen ait 22 députés qui siègent à Strasbourg et la sienne 21 (tiens, 21, un signe ?), si c’est Marine Le Pen qui se retrouve au deuxième tour contre lui. Il compte sur le réflexe républicain dont il a bénéficié, comme Chirac avant lui. Au-delà du symbole donc, il sait, en effet, que ce sera pour lui la meilleure adversaire à la prochaine élection présidentielle de 2022. Il l’a déjà affrontée et il imagine qu’il la terrassera à nouveau. Ainsi, Macron, équipé de ses spadassins juppéistes, Édouard Philippe et Bruno Le Maire, pouvait partir à la pêche au gros, gagner les voix de la rive droite, après avoir débauché celles d’une partie de la gauche (dite « de gouvernement » !). Tâche grandement facilitée, il faut bien le reconnaître par les querelles picrocholines au sein des Républicains (Valérie Pécresse, Jean-François Copé, Xavier Bertrand, etc., tous unis contre le chef autocrate et peu audible, un Laurent Wauquier piétinant délibérément les plates-bandes du Rassemblement National), facilitée aussi par le choix de François-Xavier Bellamy, un philosophe philosophant, falot, inexpérimenté, propre-sur-lui, voire BCBG, proche de la « Manif pour tous », catho pratiquant et militant dans une France déchristianisée, prenant parti maladroitement pour la mère de Vincent Lambert... Même dans la ville dont il est un élu il ne parvint pas à arriver en tête, laissant la place, et de loin à LREM.
Le « piège », le tour de passe-passe d’Emmanuel Macron, grand prestidigitateur devant l’éternel, à bonne école sans doute (celle de Mitterrand qui, lui aussi, fit monter le Front National pour s’assurer de remporter l’élection présidentielle, Mitterrand qui désigna Jacques Chirac comme adversaire pour ne pas risquer d’affronter Édouard Balladur !), fonctionnera-t-il éternellement ? Les Français ont une culture politique de plus en plus redoutable et il n’est pas certain qu’ils se laissent éternellement manipuler, qu’ils soient éternellement effrayés par un épouvantail qui a revêtu des habits respectables, particulièrement, et c’est un autre paradoxe, si leur situation s’arrange, si la crise économique et sociale est dépassée.
La France est à droite, peut-être, mais l’échec de L.R., persuadé de pouvoir mordre sur l’électorat du Rassemblement National, voire de siphonner ses voix, en adoptant une ligne conservatrice et dure (souvent du copié-collé), montre que « la droite Trocadéro » qui fait à peine 8°/ des voix doit changer radicalement de logiciel. Un électeur sur douze seulement se reconnaît désormais dans cette vieille droite ringardisée par F-X Bellamy, Bruno Retailleau, Geoffroy Didier, etc. ! Dur pour un parti qui a gouverné la France pendant des décennies !
Peut-on jamais conclure en matière de prédiction électorale ? Non, sans doute, non. Chaque jour est un nouveau jour et les coups de théâtre de cette élection ont montré que rien n’est jamais acquis. L’extrême droite autrichienne rattrapée par les affaires, « le mouvement 5 étoiles » et la droite espagnole en déconfiture, le triomphe du Parti Socialiste espagnol, des Verts allemands et français, etc.
Qui vivra verra !